Constantin Brancusi

Constantin Brancusi

#Photographe #Incontournable
Constantin Brancusi ou Constantin Brâncuşi est un sculpteur roumain de l'école de Paris (Peştişani Olténie, 1876-Paris 1957), l'un des grands initiateurs du xxe s. Bouleversant la conception d’un art dominé par le « beau idéal », Constantin Brancusi a introduit l’abstraction en sculpture afin de parvenir à la forme pure et parfaite, empreinte d’une mystérieuse poésie.
Brancusi commence sa carrière de sculpteur sur bois en Province. En 1898, il s’inscrit à l’Académie d’art de Bucarest.
Six ans plus tard, Constantin Brancusi se rend de Munich à Paris à pied. Il y commence des études à l’Ecole des Beaux-Arts. A Paris, Brancusi est tout d’abord soumis à l’influence de Rodin dont il parvient à se libérer cependant de nouveau peu de temps après. Il s’adonne de plus en plus aux impulsions du cubisme et se laisse inspirer par le primitivisme de l’art noir-africain et par l’art populaire roumain.
Constantin Brancusi développe bientôt son propre style lui permettant de prendre ses distances par rapport à la tradition. Son œuvre vise de plus en plus à découvrir l’essence des choses en simplifiant la forme au maximum : apparaît alors un processus dans lequel Brancusi tente de simplifier la nature.
Ainsi, Constantin Brancusi réduit les têtes humaines à des "choses" ovoïdes permettant les références à la nature uniquement dans les grandes lignes. Au cours de son parcours artistique, Brancusi ne travaille qu’avec peu de motifs dont il prend conscience des effets au moyen de divers matériaux. Constantin Brancusi est particulièrement amateur d’expériences lorsqu’il s’agit de concevoir les piédestaux qui permettent à ses sculptures de provoquer un effet optimal et qui donnent en même temps l’impression d’être des œuvres d’art autonomes. Brancusi atteint le point culminant de sa carrière artistique avec l’"Ensemble monumental de Tirgu Jiu" (1935-38) qui réunit ses œuvres les plus importantes "La table du silence", "La porte du baiser" et la "Colonne sans fin".
Il est rendu hommage à la dernière phase de création de l’œuvre de Brancusi en 1955 lors d’une rétrospective importante au musée Guggenheim de New York. Un an plus tard, il lègue son atelier ainsi que l’ensemble de son intérieur à l’état français lui ayant accordé la nationalité française en 1952.
Constantin Brancusi meurt le 16 mars 1957 à Paris.